Procès des accusés dans le meurtre de Djamel Bensmaïl : projection de vidéos montrant des détails du crime

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Le procès des accusés dans le meurtre du jeune Djamel Bensmaïl en août 2021 à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), s’est poursuivi samedi au Tribunal pénal de première instance de Dar El-Beïda (Alger), par la projection de vidéos diffusées par les accusés sur les réseaux sociaux, montrant des détails du crime et la vague de panique et de terreur provoquée au sein de la population. Les extraits de ces vidéos, projetés lors du quatrième jour de ce procès, ont montré les détails de ce crime odieux, depuis l’interception de la victime dans la ville de Larbaâ Nath Irathen et son agression par les accusés. Les vidéos montrent aussi le lynchage de Djamel Bensmaïl, brulé vif et dépouillé de ses objets personnels, notamment son téléphone portable.

Elle révèlent également les agressions contre le véhicule des services de police, la destruction de certains biens et la désobéissance des accusés aux appels au calme lancés par les forces de la Sûreté nationale, ainsi que la prise d’assaut du siège de la sûreté de Daïra de Larbaâ Nath Irathen. Les vidéos auxquelles se sont référés les services de la pol ice judiciaire dans leurs investigations liées à ce crime, font ressortir les discours de haine et de racisme ainsi que les slogans subversifs de l’organisation terroriste +MAK+ scandés par les accusés pendant et après le crime qui a eu lieu en parallèle avec les incendies ayant ravagé la wilaya de Tizi Ouzou ainsi que plusieurs wilayas de l’est du pays pendant l’été 2021. Les extraits projetés ont mis en évidence le climat d’anarchie et de terreur semé par les accusés sur le lieu de l’incident (ville de Larbaâ Nath Irathen).

Le procès se poursuit cet après-midi contre les 102 accusés dont 4 femmes poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont commission d’actes terroristes et subversifs attentatoires à la sécurité de l’Etat et à l’unité nationale, participation à un homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, incitation à la violence contre les membres de la force publique, incitation à la discrimination et diffusion du discours de haine et autres accusations. Il sera procédé également au cours du procès à la présentation des plaidoiries des parties civiles.