Ramadhan : Plus d’un million kg de pain gaspillé depuis début Ramadhan

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Plus d’un (1) million kg de pain a été gaspillé durant la période allant du 13 avril dernier au 2 mai en cours à travers le territoire national, soit une moyenne de 4 millions de baguettes en l’espace de 20 jours, a indiqué jeudi un bilan du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.

« Dans le cadre du suivi du phénomène de gaspillage du pain à travers le territoire national durant le mois de ramadhan, et en coordination avec les secteurs concernés sur l’ensemble des wilayas du pays, un bilan lourd des quantités considérables de pain gaspillé a été enregistré, et ce, en dépit des efforts de sensibilisation permanents au niveau local », précise le document.

Selon le ministère, « ce phénomène est contraire aux valeurs de notre société, en sus des répercussions du phénomène de gaspillage et de consommation irrationnelle du pain sur l’économie nationale compte tenu du coût financier relatif à l’approvisionnement du marché national en matières essentielles pour la production du pain, notamment le blé dur et les autres matières essentielles subventionnées qui sont importées en devise ».

Le bilan du ministère a fait état, durant la période susmentionnée à travers 58 wilayas, du « gaspillage de plus d’un (1) million kg de pain (1.062.646 kg), soit une moyenne de plus de 4 millions de baguettes (4.250.664 unités) en l’espace de 20 jours ».

Face à cette situation, les autorités publiques appellent les citoyens à « respecter les règles de consommation rationnelle et éviter toute forme de gaspillage qui est contraire aux valeurs de notre religion et aux traditions et mœurs de la société algérienne ainsi que la culture de consommation rationnelle », ajoute-t-on de même source.

Tous les partenaires et les représentants de la société civile ont été appelés à « la poursuite et à l’intensification de leurs efforts en matière de sensibilisation aux côtés des autorités publiques à même de réduire ce bilan négatif et d’atténuer ses répercussions économiques et sociales, au moment où le citoyen reste le seul maître de cette situation », conclut la source.
Lynda M.