Mohamed Hakim Soufi, PDG DE CIAR: « Ce challenge est non seulement fantastique et plus encore excitant »

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Fraîchement nommé à la tête de la Compagnie internationale d’assurance et de réassurance (CIAR), Hakim Soufi a d’ores et déjà tracé les grandes lignes de sa politique managérial. Son brio passage à la tête de Macir Vie, une filiale de CIAR, et les résultats financiers en ne peut plus positifs réalisés par son équipe lui ont valu sa promotion. Dans cet entretien accordé à « timesalgerie », Hakim Soufi revient sur les principaux objectifs qu’il s’est assignés dans sa nouvelle mission à la tête de CIAR. Play slots online free to make the easiest money in your life. Suivez-le 

 Vous venez de prendre la tête de la Compagnie internationale d’assurance et de réassurance (CIAR). Comment s’est déroulée votre désignation ?

Le plus sereinement du monde.Cela a été une décision collégiale qui s’est appuyé sur des échanges précis quant à l’avenir de la compagnie et la méthodologie à déployer pour construire cet avenir dans les meilleures conditions possibles,

Les résultats réalisés à la tête de sa filiale Macir Vie, dédiée à l’assurance de personnes, n’ont-ils pas contribué à votre nomination au poste du PDG de la CIAR ?

En partie effectivement, seulement il faut comprendre que tout ce qui va être fait désormais sur la CIAR ne reposera pas sur un seul individu mais plutôt sur une équipe de jeunes professionnels diplômés avec une vision d’optimisation des ressources, de rationalisation des dépenses et surtout de disruption du marché. Les résultats de Macir Vie sont la conséquence d’un immense travail de fond sur les besoins en assurance de personnes et en assistance de la clientèle algérienne, toutes nos actions se sont focalisés sur l’analyse des besoins de la clientèle et leur satisfaction totale, de ce fait il y’a eu une adhésion aux services que nous commercialisons sans oublier la mise en place d’une politique de gestion des sinistres optimales donnant confiance dans nos process et générant de la fidélisation. De ce fait et s’agissant de la CIAR, c’est une superbe opportunité, excitante de surcroît, de pouvoir faire mieux que ce que nous avons déjà fait sur Macir Vie
Pouvez-vous nous résumer la situation dans laquelle vous-avez trouvé la CIAR ?

La CIAR a été et restera B’rabi Incha’ALLAH une grande compagnie fondée par des Femmes et des Hommes de valeurs, de ce fait la situation est bonne. Maintenant, la nouvelle équipe se doit d’implémenter une couche technologique puissante avec des services de haute facture permettant de faire sauter les tracasseries administratives dans le but de faciliter la relation assurance CIAR/clients. Donc pour répondre à votre question, la situation est bonne et il reste énormément de choses à faire et que nous allons faire pour nous hisser à un autre niveau de qualité B’rabiincha’ALLAH en soi c’est excitant comme challenge
Quels sont les objectifs que vous-vous êtes assignés dans votre nouvelle mission à la tête de la CIAR ?

Nous nous assignons comme objectif majeur et stratégique de monter en gamme en termes de tarifications, de produits, de gestion des procédures sinistres et de fidélisation clients. De plus, une toute nouvelle politique commerciale beaucoup plus agressive couplée à une stratégie de communication basé sur le datamining et le inbound marketing vont être déployées pour agir de manière plus précise sur l’analyse des besoins de nos clients et prospects pour atteindre un niveau de satisfaction client optimale. Le marché Algérien est fantastique dans le sens où les assureurs ont encore énormément de choses à expérimenter et à implémenter en effet les champs d’investigation et d’expérimentation sont ouverts et terriblement excitant. En conclusion, du fait de ce nouveau challenge je vais personnellement me concentrer uniquement et exclusivement au développement de la CIAR, tout autre projet est désormais relégué au second rang, ma première priorité est désormais seulement la CIAR et Macir Vie et c’est déjà beaucoup.
La digitalisation constitue un de vos axes majeurs à la tête de Macir Vie. Comptez-vous garder le cap sur la digitalisation des services de la CIAR ?

La couche technologique dont je vous parlais précédemment est une de mes priorités stratégiques majeures. Nous avons pour objectif d’implémenter un nouvel ERP permettant une visibilité sur nos statistiques de productions/sinistres et une prise de décisions en temps réel permettant d’agir à l’occasion sur tout le territoire national. De plus, le lancement de notre site nouveau site web est programmé pour fin octobre avec des fonctionnalités exclusives tout en prenant en compte la mise en place d’une application dynamique de haut niveau. Par ailleurs, des workflows dynamiques dédiés à l’optimisation des ressources humaines en particulier et à la gestion de toute la partie administrative de la compagnie sont en cours d’élaboration pour rationnaliser nos dépenses et agir sur nos coûts de gestion. Enfin, tout un panel de process technologique sont en test pour améliorer l’expérience utilisateur du client de la CIAR pour permettre à ce dernier d’être en contact plus simplement et plus intuitivement avec notre compagnie tout en le géolocalisant afin de lui répondre où qu’il soit et pour n’importe quelle demande dans notre champs d’activité
Votre désignation à la tête de CIAR signifie-t-il une rupture avec Macir-Vie ?

«Nous devons absolument rationnaliser nos dépenses et par conséquent nous n’allons plus nous engager dans de nouveaux projets et quant aux anciens projets nous avons décidé de les écarter»

Au contraire, c’est un prolongement logique et une continuité dans le sens où nous allons désormais réfléchir et agir en format fusionnel et non en tant que deux sociétés séparés. Nous allons unir nos forces et avancer comme un seul Homme sur le marché incha’ALLAH Qu’en est-t-il des projets lancés quand vous étiez à la tête de MacirVie ?

Rien n’est désormais plus important que de m’occuper de notre activité, j’ai l’intime conviction que je me dois de donner toute mon énergie et concentrer tous les efforts à la CIAR et Macir Vie, tout le reste est d’ores et déjà relégué au second plan et/ou gelé. Le défi est trop excitant pour se concentrer sur autre chose que la satisfaction et la fidélisation client. Comme je l’ai souligné, nous devons absolument rationnaliser nos dépenses et par conséquent nous n’allons plus nous engager dans de nouveaux projets et quant aux anciens projets nous avons décidé de les écarter. En termes plus clairs, une nouvelle politique d’investissement va être déployée en direction de tout ce qui va permettre à notre compagnie de faire de la croissance dans son domaine, ainsi ce qui a été bon hier ne l’est plus forcément aujourd’hui.

Entretien réalisé par Hacène Nait Amara

 

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