Deuxième anniversaire du Hirak : Rassemblement de citoyens à Alger

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Des citoyens se sont rassemblés lundi à Alger pour marquer le deuxième anniversaire du Hirak, le 22 février, date consacrée pat le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie », réitérant leur attachement au caractère pacifique du mouvement et aux idéaux du 1er Novembre, ont constaté des journalistes de l’APS.

Malgré une météo capricieuse et des restrictions imposées par la pandémie du Coronavirus, les citoyens, pour la plupart drapés de l’emblème national, se sont rués, dès la matinée, vers les principales artères de la capitale où ils se sont regroupés.

Des rassemblements ont, ainsi, eu lieu, comme à l’accoutumé, au niveau des lieux habituels du hirak, à l’instar de la Place Maurice Audin, du Boulevard Zighoud Youcef, la Grande-Poste, la rue Didouche Mourad et le Boulevard Amirouche, au milieu d’un important dispositif sécuritaire. Brandissant des banderoles et pancartes à la gloire des valeureux chouhada qui se sont sacrifiés pour que l’Algérie recouvre son indépendance, les manifestants ont scandé des slogans à travers lesquels ils ont appelé à préserver l’unité nationale, tout en affirmant que « l’Algérie demeure une ligne rouge à ne pas franchir ». Les manifestants ont, aussi, exigé la libération des personnes encore en détention arrêtées dans le cadre du hirak.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait décrété jeudi dernier, une grâce présidentielle en faveur d’un nombre de détenus arrêtés pour des actes liés à l’utilisation des réseaux sociaux ou commis lors de rassemblements, alors que les procédures de mise en liberté se poursuivent pour les autres.

Dans un discours à la Nation, le président Tebboune a rappelé que toutes les revendications du Hirak béni et authentique ont été satisfaites par la nouvelle Constitution, s’gissant des libertés individuelles et collectives, et de la valorisation de la société civile pour en faire un acteur « effectif ». « Nous allons poursuivre dans cette dynamique pour que la voix de la société civile soit de plus en plus entendue », s’est-il engagé.

Le hirak, constitutionalisé, a été décrété Journée de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie. Il s’agit d’un mouvement populaire qui a suscité l’admiration de par le monde du fait qu’aucune victime n’a été déplorée depuis le début des marches populaires pacifiques, le 22 février 2019.
R. N.