À la veille de la Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue, qui coïncide avec le 26 juin de chaque année, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) tire la sonnette d’alarme.
Dans un communiqué rendu public ce dimanche 24 juin, le bureau national de la Laddh dit suivre attentivement l’ampleur de la drogue et la toxicomanie fréquents en Algérie. La Laddh remet en cause les chiffres officiels (340 mille toxicomane) annoncés par le Bureau national de contrôle des drogues. Un tel chiffre est loin de correspondre à la réalité de l’ampleur du fléau de la drogue en Algérie lit-on dans la communique de la Laddh.
L’ONG de défense des droits de l’homme que préside Houari Kaddour explique l’augmentation de la consommation de la drogue par sa propagation dans «les écoles, les universités et les quartiers populaires». Selon la Laddh, l’Algérie compte «plus d’un million de jeunes consommateur de drogue».
L’ampleur du fléau de la drogue en Algérie constitue une véritable menace pour le pays a mis en garde la Laddh. Selon l’ONG de Houari Kaddour, la grande quantité de drogue pénètre en Algérie via sa frontière ouest. Rien qu’au premier semestre de 2017, plus de 14 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie, dont 86,75% dans l`ouest du pays, selon un bilan de l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), qui relève également une « hausse » des substances psychotropes saisies.
Même durant le mois de ramadhan, la tendance de consommation de la drogue n’est pas à la baisse. Cette année encore, constante la Laddh, le phénomène se répète, malgré tous les efforts déployés par les pouvoirs publics pour lutter contre ce fléau notamment chez les jeunes. La consommation du cannabis, appelé communément la «zetla» ou le «kif», a augmenté durant les soirées ramadanesques où beaucoup de jeunes s’offrent des veillées de «défonce», regrette la Laddh dans son communiqué.
Djidji Oubayou
La LADDH ne sait faire que cela, tirer la sonnette d’alarme.
Pourquoi n’attire-t-elle pas l’attention de façon soutenue des ONG internationales et même de l’ONU afin que la narco monarchie cesse de cultiver ce poison qui lui rapporte d’après le Département d’État américain, plus de 23 milliards par an, soit plus de 25 % de son PIB ?
Pourquoi cette ONG algérienne ne se cantonne qu’à attendre de l’Etat algérien qu’il dépense des sommes colossales pour dresser des murs à cette maudite frontière d’avec la narco monarchie alors que ladite ONG ne fait rien pour protester auprès du gouvernement de cette maudite narco monarchie ?
Qu’attendez vous, vous qui prévoyez qu’il y aura un danger mortel pour le pays ? Agissez ! Agissez ! Faites aussi des manifestations afin d’attirer les médias internationaux sur la capacité de nuisance de cette narco monarchie qui en plus est cataloguée par l’ONU et Europol comme premier producteur et premier trafiquant au monde.
C’est typiquement algérien. Accuser l’autre de ses propres faiblesses. Et pourquoi l’Algérie ne durcirait-elle pas son code pénal?
Vous n’êtes pas à une contradiction près. Dans votre 1er commentaire, vous dites que la drogue est importée de l’étranger, sans nommer cet « étranger » qui dénote bien que vous êtes frileux à nommer votre narco monarchie et sur votre réponse au mien, vous prétendez que « c’est typiquement algérien de ceci et cela …. » confirmant, si besoin est, que vous êtes bien un makhribi qui défend sa narco monarchie.
Voyez-vous, moi je défend mon pays, l’Algérie, qui est agressée par votre narco monarchie et la loi existe en Algérie afin de punir les trafiquants fussent-ils algériens.
Seulement voilà, il y a en Algérie des algériens qui travaillent contre leur propre pays, en facilitant la vente de drogues venues de votre narco monarchie. Et ces gens là, oui, ils doivent être emprisonnés dans le Sud pour une lourde peine car c’est une trahison que de bosser pour un étranger au détriment de son propre pays et surtout en s’attaquant à sa jeunesse que cette maudite narco monarchie contribue à la rendre dépendante comme le sont ses propres sujets, dont vous probablement.
Vous savez la drogue qui circule en Algérie est importée. Jusqu’à nos frontières c’est l’étranger. Mais depuis la limite de nos frontières jusqu’aux quartiers populaires, aux lycées et CEM c’est un algérien qui la commercialise. Je suis favorable à l’établissement de la peine de mort pour ces cas là.