P/FLN : Abou el Fadel Baadji, un SG venu d’ailleurs ?

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Venu de nulle part ou propulsé par quelque oracle ténébreux, le nouveau secrétaire général du parti FLN, Abou el Fadel Baadji, s’est, à priori,  tiré une balle dans le pied, si ce n’est pas un véritable hara- kiri, en tentant de dédouaner, lors de sa première sortie médiatique il y a  trois jours, sa ‘’formation- appareil’’ du Bouteflikisme dévastateur.

Le néo- chef d’un navire réduit à l’état d’épave par la déferlante populaire du 22 février 2019, et qui a mis en cage ses trois prédécesseurs immédiats sans jamais assouvir, encore, ses rancœurs et griefs  à l’égard du premier parti du pouvoir, a tonné que le P/ FLN n’avait pas soutenu l’option d’un 5ème mandat de Bouteflika.

De l’humour de très mauvais goût, qui tend «à faire prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages». Pour rester dans le même ton, l’on dira que Baadji n’a pas tellement menti, son parti ayant soutenu un…cadre- portrait !

Blague mise à part, cette outrecuidance veule et gauche du nouveau visage à Hydra, n’a d’égale  que son ignorance, réelle ou feinte, des méandres d’un parti jalonné  par de l’ignominie politique, depuis l’inénarrable et fameux article 120 à la pratique, étalée au grand jour, de l’achat des consciences et des sièges électifs de par l’argent sale et qui a achevé le peu de militantisme vrai qui restait encore et les quelques militants de base qui subsistaient, préférant se retirer sur la pointe des pieds.

Apparemment, Abou el Fadel Baadji, n’en fait pas partie ; lui qui ,imprudemment, s’évertue à enjoliver une vitrine ouvrant  droit, en réalité, sur une cour des miracles où la contrefaçon répréhensible du militantisme pur et dur se le dispute à la perversion politicienne.

Le nouveau président de la ‘’nouvelle Algérie’’, Abdelmadjid Tebboune, l’a de sitôt compris en s’affranchissant  d’un fardeau devenu encombrant ; condamné au bûcher populaire.

 Azzouz K.