Selon l’OCHA : Seuls 62 camions humanitaires ont été autorisés à entrer à la bande de Ghaza

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Seuls 62 camions ont pu franchir le poste-frontière de Rafah pour se rendre à Ghaza au cours des quatre derniers jours, alors que la moyenne avant l’agression sioniste était de 500 camions par jour, a déclaré jeudi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies.

L’OCHA a indiqué que les dernières livraisons d’eau, de nourriture et de fournitures médicales transportées par les camions en provenance d’Egypte avaient déjà été distribuées aux installations médicales et aux personnes déplacées dans l’enclave assiégée. « Le carburant, dont on a désespérément besoin pour faire fonctionner les générateurs de secours, reste interdit par les autorités sionistes.

En conséquence, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) a presque épuisé ses réserves de carburant, et a commencé à réduire considérablement ses opérations », a annoncé l’OCHA.

Lynn Hastings, coordonnatrice humanitaire des Nations Unies pour le territoire palest inien occupé, a publié une déclaration indiquant que les forces de défense sionistes continuent à informer les habitants de la ville de Ghaza que tous ceux qui resteront chez eux se mettront en danger.

Les alertes préalables ne font aucune différence pour tous ceux qui ne sont pas en mesure d’être évacués, soit parce qu’ils n’ont nulle part où aller, soit parce qu’ils sont incapables de se déplacer, a-t-elle souligné. Mme Hastings a rappelé que la conduite d’un conflit armé, où qu’il se déroule, devait être régie par le droit humanitaire international, ce qui signifiait que les civils doivent être protégés, disposer des éléments essentiels pour survivre où qu’ils se trouvent, et pouvoir choisir de se déplacer ou de rester.

L’OCHA a déclaré que sur les quelque deux millions de personnes qui vivent à Ghaza, environ 1,4 million de personnes s’étaient déjà déplacées à l’intérieur de l’enclave, dont 629.000 avaient trouvé refuge dans 150 abris d’urgence désignés par l’UNRWA. Le nombre moyen de personnes déplacées par abri a désormais atteint 2,7 fois la capacité prévue.