Air Algérie : l’augmentation de ses tarifs, inévitable

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Effectifs pléthoriques, loin des standards internationaux, dépréciation du Dinar et la concurrence des différentes compagnies aériennes desservant le pays, constituent autant de paramètres qui ont concouru à la baisse du chiffre d’affaires de l’opérateur aérien historique de transport de voyageurs, Air Algérie.

C’est le constat implacable qu’a dû faire le P-dg d’Air Algérie, Bakouche Alleche, jeudi 5 octobre à l’occasion d’une conférence de presse. Stepping back from our article, if you’d like to play casino on your smartphone, try free slots for android. Sans donner de ratios précis, Bakouche Alleche a admis que «globalement», le nombre de passagers transportés par sa compagnie, a diminué sur les neufs premiers mois de l’année en cours.

Une perte, donc, des parts du marché, grignoté peu à peu par un nombre important de nouvelles compagnies aériennes concurrentes et qui ouvre sur une situation amenant, imparablement la question de la hausse du prix du billet.

A ce niveau, non plus, le P-dg d’Air Algérie n’est pas allé carrément au charbon, préférant moduler son point de vue sur la question en expliquant que sa Compagnie «ne pouvait échapper aux conséquences de la dépréciation de la monnaie nationale», recommandant qu’il faille «trancher entre les charges et les tarifs, tout en prenant en considération l’offre et la demande», a soutenu Alleche, déclinant par- là les pourtours d’une nouvelle feuille de route imposée par la conjoncture.

Une hausse dans quelles proportions ? Le P-dg se contente de rappeler que les coûts des billets étaient établis en fonction de la concurrence et des coûts des charges de la compagnie.

Pour autant, le point de presse a également permis au patron d’Air Algérie de faire état de la santé financière de sa Compagnie.

Sur ce plan, il a souligné que la situation était «équilibrée», précisant même qu’il a été entrepris le remboursement des prêts obtenus auprès d’un consortium de banques publiques ainsi que du Fonds national d’investissement (FNI) pour l’achat d’avions.

Déclinant les chiffres, Bakouche Alleche précisera qu’Air Algérie «rembourse quatre milliards de dinars par an et qu’à l’horizon 2020, elle aura remboursé douze   milliards de dinars».

S’agissant du sempiternel grief, sans cesse reproché à la Compagnie nationale et lié aux retards des vols, le P-DG a fait savoir que le taux de ponctualité moyen pointait à 72%, tout en tablant sur une évolution à hauteur de plus de 80% sur les deux prochaines années.

Hacène Nait Amara