L’Ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, veut booster les instituts- IFA: Cap sur le Grand Sud !

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Conférence de presse conjointe de Xavier Driencourt et de Grégor Trumel à l'IFA

 

«L’Algérie est plus importante pour la France». Le propos est  de Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, adressé à son  actuel conseiller culturel lequel occupait le poste du Consul de France à la Nouvelle-Orléans, aux Etats Unis d’Amérique.

Pour Driencourt, la coopération culturelle que la France mène en Algérie est «un dossier extrêmement politique» dans la mesure où elle illustre la qualité de relation entre les deux pays, a-t-il soutenu.

Lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec Grégor Trumel, conseiller culturel de l’ambassade de France  en Algérie, et néanmoins directeur de l’Institut français d’Algérie (IFA), aujourd’hui, à d’Alger, à l’occasion de la semaine culturelle de la France qui se tiendra du 17 au 25 mars prochain, le diplomate français a rappelé l’importance de l’IFA qui occupe la troisième place dans le réseau de l’Institut français à travers le monde.

Une importance que  reflète son programme d’activité aussi riche que varié, dira-il encore, étayant ses dires en rappelant l’envergure de personnalités à l’image de Hakim El Karoui, JeanNoël Jeanneney ou encore le  chanteur Marc Lavoine ,  tout récemment invité par l’IFA.

Dans la même veine, Driencourt met encore en avant,  la venue prochaine de l’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, le 27 mars  pour animer une conférence à l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA). Avec de tels invités de marque, venus de différents horizons, Xavier Driencourt estime que le public algérien «est bien servi».

Après avoir rappelé l’importance de l’IFA et la richesse de son programme d’activité, l’Ambassadeur de France  en Algérie a annoncé son intention  se déployer le réseau-IFA à d’autre wilayas, notamment celles du sud de l’Algérie. Une telle idée n’est pas venue fortuitement, explique-t-il, qui est partie du principe que l’Algérie n’était  uniquement la bande coutière.

Une telle concentration des activités de l’IFA, à travers ses cinq antenne dans les wilayas d’Alger, Constantine, Annaba, Oran et de Tlemcen seulement, a incité le diplomate français à pointer de nouvelles antennes dans certaines wilayas de sud.

Pour permettre la concrétisation de ce projet, confie-t-il, il en avait référé  au Président Emanuel Macron , lequel, à son tour , avait abordé le sujet avec son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika ainsi que le Premier ministre Ahmed Ouyahia et qui ont donné leur accord, se réjouit ainsi, Xavier Driencourt.

Sur le projet, il dira que les équipes de l’IFA étaient d’ores et déjà à pied-œuvre à Ouargla où les responsable de l’Institut français d’Algérie, à sa tête son directeur, Grégor Trumel ont effectué des visites d’inspection pour voir et étudier techniquement sa faisabilité. Adossé à l’université de Ouargla, ce mini centre culturel qui portera le nom « Espace-France »  aura comme activité l’enseignement de la langue française notamment.

Pour Xavier Driencourt, il s’agit là  d’un projet pilote. L’ouverture d’autres antennes de l’IFA dans d’autres wilayas du Grand Sud, notamment à Tamanrasset, Bechar, Adrar et à El Oued dépendra de la réussite du centre culturel de Ouargla, a-t-il fait, toutefois observer.

 La Semaine de la Langue française, de la francophonie et l’évènement « Goût de France » du 17 au 25 mars prochain   

De son coté, Grégor Trumel est revenu sur la semaine culturelle placée sous le signe de la francophonie et de la gastronomie.

Ainsi et durant une semaine, les cinq antennes de l’Institut français d’Algérie auront une animation particulière. Rencontres, ateliers pratiques, dégustations, cinéma, conférences, poésie, le public algérien est invité à un printemps francophone et gastronomique à ne pas rater a-t-il dit.

 Hacène Nait Amara