Cherté des billets d’avion pendant la saison estivale: le P-dg d’Air Algérie s’explique

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Casser du sucre sur le dos de la Compagnie national de transport aérien, Air Algérie, passe pour être désormais un sport non moins national des usagers de la route du  ciel.

Épisodiquement, il  ressort des complaintes tantôt avérées, tantôt infondées mais, dans tous les cas restent-elles loin de la réalité, constituant souvent de véritables crimes de lèse majesté.

Profitant de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord Air Algérie-Amadeus, tenue tout récemment à Alger, le Président- directeur général par intérim d’Air Algérie, Bakhouche Allèche, tente pourtant une réplique qu’il veut pertinente.

Ainsi pour Bakhouche, il s’agit tout d’abord d’observer qu’il faille, autant que faire se peut, œuvrer à préserver le pavillon national, en tant que poumon économique autour duquel gravitent plus de 900 familles, via l’emploi direct.

Ensuite, le P-dg intérimaire démonte une idée reçue en rétablissant un fait crucial :   l’Etat n’octroie pas de subventions à la Compagnie nationale, laquelle  fonctionne sur fonds propres et arrive à s’assurer un équilibre financier stabilisant.

Abordant la pomme de discorde entre son entreprise et ses clients, soit les tarifs en vigueur à Air Algérie, Bakhouche note que c’est le grief premier de  la communauté algérienne à l’étranger.

Estimant à son tour que les tarifs de sa compagnie restaient abordables en haute saison, par rapport à ceux des compagnies « Low cost » qui n’offrent pas de services à bord gratuitement. Il a tenu surtout à faire remarquer que si le passager des compagnie « Low cost » se met à payer le service à bord, ainsi le poids de son bagage; le tarif de son billet lui reviendra plus cher que celui pratiqué par les compagnies traditionnelles.

Clôturant ce chapitre, Alleche se fait un point d’honneur à souligner qu’Air Algérie demeurait l’une des rares compagnies aériennes publiques dans le monde à faire face à une rude concurrence des majors de l’aviation civile mais  qui restait debout.

Enfin et événement oblige , le P-Dg intérimaire n’a pas manqué d’évoquer  la campagne « Hadj 2017 ». A ce plan ,il a relevé, et comme chaque année, Air Algérie s’en sortait avec brio, notant que l’Arabie Saoudite a  renforcé la flotte, à cet effet,par un nouveau transporteur, à bord duquel 18 000 autres pèlerins seront transportés.

S’agissant, en dernier lieu, de la saison estivale, Alleche a indiqué qu’Air Algérie, et différemment des années passée,  n’a eu recours qu’à un seul affrètement.

Il a conclu son constat en soulignant que l’objectif de la Compagnie est d’optimiser l’exploitation de la flotte propre à Air  Algérie pour réduire les coûts liés à l’affrètement.

A.Koufi

 

 

 

4 Commentaires

  1. Nous avons besoin de personnes ayant de vrais compétences de management et non de personnes désignées par appartenance à la classe dirigeante.
    Le PDG peut-il nous préciser ces 900 familles qui vivent grâce a Air Algérie?
    Certainement les leurs qu’ils ont placé à tout les postes: Agence , chef d’escale et j »en passe.
    Oû est l’intéret des usagers?