Pétrole : le Brent à 93,70 dollars mardi à Londres

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Les prix du pétrole baissaient mardi après la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), perdant une partie des gains générés par les spéculations puis la décision du groupe de baisser leur objectif total de production.

Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 2,13% à 93,70 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en septembre prenait quant à lui 0,45%, à 87,26 dollars.

« Il n’y a pas eu de clôture pour le WTI lundi en raison du congé de la fête du travail aux Etats-Unis, de sorte que les prix sont toujours affichés en hausse par rapport à la clôture de vendredi », expliquent des analystes. Le Brent évolue quand à lui à la baisse « après avoir enregistré des gains décents en début de semaine » suite à l’annonce de l’Opep+ lundi, précisent les analystes. Les pays de l’Opep+ ont décidé de réduire leur production, une première depuis les coupes drastiques opérées en raison de la pandémie de Covid-19 et de l’effondrement de la demande.

Le gaz naturel quant à lui s’effondrait mardi, perdant environ 10%. Le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen évoluait à 219,605 euros le mégawattheure (MWh).

« Les récentes hausses de prix (et plongeons) ont été causées par une tempête parfaite de baisse des approvisionnements en gaz russe, de pannes nucléaires, de faible production hydroélectrique et de perturbations de l’approvisionnement en charbon en raison de la sécheresse », résume Carlos Torres Diaz, de Rystad Energy.

La forte volatilité du marché du gaz est selon lui également à l’origine des fluctuations des prix de l’électricité en Europe. Malgré sa forte correction depuis fin août, le cours du gaz reste plus de trois fois supérieur à son niveau du début de l’année.
R. E.