Pétrole : le panier de l’Opep progresse à 59,58 dollars

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Le panier de l’Opep, constitué de prix de référence de 13 pétroles bruts dont le Sahara Blend algérien, a atteint son plus haut niveau depuis le début de la crise du marché pétrolier, provoquée par la pandémie Covid-19. Selon les données publiées mardi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le panier de référence de l’Opep (ORB), s’est élevé lundi à 59,58 dollars le baril, contre 58,92 en fin de la semaine écoulée.

Il s’agit de son plus haut niveau depuis fin janvier 2020 sachant qu’il avait chuté à 12,22 dollars en avril dernier. En mars 2020, l’ORB avait baissé de 21,61 dollars, ou 38,9% pour s’établir à 33,92 dollars le baril. Pour le mois courant, le brut de l’Opep maintient sa tendance haussière boostée notamment par les efforts de l’organisation et ses alliés pour rééquilibrer le marché pétrolier.

Cette hausse intervient au lendemain de l’affirmation de l’engagement des producteurs de l’Opep+ à poursuivre leur efforts, à travers notamment une baisse de production pétrolière de 7,2 millions de barils par jour depuis janvier dernier. Ils avaient affiché lors de la 26eme réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), tenu mercredi dernier, leur optimisme quant à une reprise de l’économie mondiale, et par ricochet celle de la demande de pétrole brut.

«Le JMMC a observé que si les perspectives économiques et la demande de pétrole resteraient incertaines dans les mois à venir, le déploiement progressif de vaccins dans le monde est un facteur positif pour le reste de l’année, stimulant l’économie mondiale et la demande de pétrole», lit-t-on dans le communiqué final de la réunion. A noter que depuis les décisions prises en avril 2020, les signataires de la Déclaration de coopération ont ajusté la production de pétrole à la baisse de 2,1 milliards de barils au total.

En matière de conformité au nivaux de baisse de production, plusieurs pays ont exprimé en fin de la semaine écoulée leur engagement total à compenser les volumes surproduits, à l’instar de Kazakhstan et l’Irak. A cela s’ajoute les premières campagnes de vaccination contre la Covid-19 , ce qui laisse la voie à une possible reprise de la demande et une levée graduelle des mesures de restrictions notamment celles de déplacement.
R. E.