Tebboune : « 2022 sera une année consacrée exclusivement à l’économie »

0

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, samedi à Alger, que 2022 sera une année consacrée exclusivement à l’économie en ce sens que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge.

Dans son allocution à l’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle, M. Tebboune a souligné qu' »après le parachèvement de l’édifice constitutionnel et institutionnel, 2022 sera exclusivement consacrée à l’économie, et « là nous verrons, a-t-il dit, qui des responsables suivront notre démarche et ceux qui l’entraveront ».

Le président de la République a présenté un état des lieux du secteur industriel en Algérie, en retraçant les différentes étapes franchies.

« Le secteur industriel en Algérie est passé par plusieurs étapes, la première étant la surindustrialisation notamment pour l’industrie lourde comme la métallurgie, le textile et la pétrochimie », a-t-il indiqué précisant qu’ »il n’en reste que peu de ces industries en raison des crises financière, politique et sécuritaire ».

Et d’ajouter: « après l’aisance financière » atteinte dans le pays, le secteur a amorcé la phase de « la fausse industrialisation », assimilée de façon caricaturale au gonflage des pneus et au détournement d’argent vers l’étranger sous plusieurs appellations, outre l’assemblage au lieu de la fabrication ».

« L’état actuel de l’industrie nationale n’est pas une fatalité mais une réalité, même si certains aspects sont difficiles à appréhender et à maîtriser, il reste cependant possible de redresser la situation en prenant urgemment les mesures nécessaires pour éradiquer la corruption et mettre fin à la dilapidation de l’argent public », a souligné le président Tebboune.

« Maintenant que la justice a tranché, nous nous remettons à la construction d’une véritable industrie sur des bases rationnelles au service de l’intérêt national comme un des vecteurs du développement global », conclut le chef de l’Etat.
L. M.