En meeting à El-Oued : Benflis appelle ses opposants et les réticents à l’élection au dialogue

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Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis a appelé, mardi depuis El Oued, ses opposants et les réticents à l’élection «à une parole commune et au dialogue pour parvenir à une solution à la crise que traverse le pays».

Animant un meeting populaire à la Maison de la culture «Mohamed El Amine Lamoudi», au titre du 3e jour de la campagne électorale, M. Benflis a appelé «ses opposants et les réticents à l’élection, à une parole commune et au dialogue en vue de trouver une issue à la crise que traverse le pays», refusant tout lien avec l’ancien système qu’il avait rejeté «dès le deuxième mandat de l’ex-président».

Affirmant que l’Algérie «ne peut être édifiée par les injures mais en étant à l’écoute des autres», le prétendant à la présidentielle a affirmé qu’il a accepté de s’engager dans la vie politique, avec toutes les difficultés qui la caractérisent, tout en restant ouvert sur les idées de ceux qui ne lui sont pas favorables, mais refuse, cependant, «de recevoir des leçons de nationalisme».

Par ailleurs, Benflis a présenté son programme d’urgence nationale visant «la modernisation politique et économique», lequel prévoit, dans son volet politique, «la protection de l’opposition et l’activation de son rôle, la consécration de la liberté de presse publique et la libéralisation de la presse privée, dans la mesure du possible et sans complexe, en lui garantissant le droit à la publicité publique».

Ce programme s’articule également autour de «la consécration du principe de reddition des comptes» et l’édification d’une économie nationale reposant sur «un nouveau modèle» conciliant efficacité de l’économie de marché et caractère social de l’Etat, a-t-il poursuivi.
S’il est élu président, M. Benflis s’engage à se soumettre au contrôle de la Cour des Comptes «après expiration de la première année» de son mandat présidentiel.

Le candidat a précisé que son programme accordait une importance extrême aux cadres qui sont, selon lui, «un fort imprenable pour la pérennité de l’Etat, d’où la nécessité de les protéger», ainsi que les catégories vulnérables.

Evoquant le problème de la montée des eaux souterraines dans la wilaya d’El-Oued, M. Benflis a indiqué qu’il a examiné le dossier et a promis d’y trouver des solutions, en recourant aux avis des experts.

Après avoir abordé le problème des routes dans la wilaya, le candidat a mis l’accent sur l’importance d’examiner les dossiers des différentes régions du pays «en prenant compte de leurs spécificités».
R. N.