La mercuriale pendant le mois de ramadhan: au goût de « rahma »

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Traditionnellement, la ménagère se tient le ventre à l’approche du mois du ramadhan. En cause la boulimie toute mercantile qui s’empare, à l’occasion, d’une grande majorité de commerçants.

Ce qui contraint les pouvoirs publics à monter au créneau, tentant de rassurer sur la disponibilité du produit et la stabilité des prix.

Autant dire que jusque là, cela restait à l’état du vœu pieux, les formules  injectées s’avérant soit insuffisante, soit loin de la qualité minimale à laquelle aspire le jeûneur.

En vérité, il n’y eut jamais d’approche de fond , pragmatique et dissuasive du fait réfractaire.

Pourtant, cette année, les chose semblent aller différemment. Ainsi et à mi chemin du mois sacré,  prix corrects et abondance se conjuguent au présent dans les différents marchés, au grand bonheur des ménages et familles. Autant pour les légumes que pour les fruits.

Cette véritable prouesse va hercher ses raisons dans une batterie de mesures initiées lors du passage de l’actuel Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, à la tête du ministère du commerce.

En effet, multipliant les mises en garde à l’adresse des potentiels spéculateurs allant jusqu’à brandir le spectre de  poursuites judicaires, Tebboune s’est également distingué par des démarches pragmatiques telles la mise en place de commission de contrôle, impliquant des brigades mixtes et la remise à jour de toute la chaine commerciale, avec comme idée-force d’autoriser la vente directe de l’agriculture au consommateur, sans intermédiaires ni mandataires.

Cela en sus de la mise en service d’un numéro vert tendant à signaler les dépassements dans la vente des produits de large consommation et  les pratiques portant atteinte à la santé du consommateur.

De prime abord cet effet bourrasque  a semblé être payant puisque l’on ne constate nulle part quelque pression que ce soit sur les produits de large consommation, n encore des prix spéculatifs, hormis peut -être pour les viandes rouges fraiches.

Comme une «rahma» du ramadhan !

Azzouz Koufi