Présidentielle du 12 décembre : Salaires, pouvoir d’achat et les subventions, les trois priorités de Benflis

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Le candidat à la Présidentielle, Ali Benflis s’est engagé, samedi depuis Djelfa, a inscrire «l’augmentation des salaires, l’amélioration du pouvoir d’achat et le soutien de l’Etat aux catégories défavorisées» parmi les premiers dossiers à ouvrir s’il venait à être élu le 12 décembre prochain.

Lors d’un meeting populaire animé au théâtre régional «Ahmed Bouzid» à Djelfa, au 7e jour de la campagne électorale, Benflis a indiqué que «le pouvoir d’achat du citoyen, l’augmentation du Salaire national minimum garantie (SNMG) et le soutien de l’Etat aux catégories défavorisées et démunies, seront les premiers dossiers qui seront ouverts après la Présidentielle et ce dans le but de répondre aux revendications du peuple» .

Détaillant le volet social de son programme électoral qui renferme un axe dédié au pouvoir d’achat et au soutien de l’Etat, Benflis a affirmé que ce soutien «ne doit pas exister dans un société où de grandes disparités sociales subsistent».

Le candidat Benflis a évoqué, dans le même cadre, le dossier du SNMG et des pensions de retraite, affirmant qu’il sera examiné «après vérification de la situation financière de l’Etat et après concertation avec les différents partenaires».

Il a également abordé son programme d’urgence qui vise à «se lancer dans le traitement des problèmes d’urgence aux plans politique, économique et social «.

Affirmant qu’il s’était porté candidat à la Présidentielle «pour traiter le plus grand problème dont souffre le pays, à savoir la légitimité, et ce à travers l’organisation d’élections transparentes et régulières», Benflis a mis en avant la nécessité d’ «accorder la chance aux compétences nationales et à l’opposition dans un Gouvernement de consensus national» dont la priorité dans la prochaine étape sera l’élaboration des lois fondamentales de la République, en tête desquelles la Constitution».

Le président du parti Talaie El-Hourriyet a promis, dans ce sens, de «reconnaître tout parti réunissant les conditions légales, tout en accordant la chance à l’opposition et en imposant le respect de l’opinion de la minorité par la majorité au sein du parlement».

Revenant au volet économique de son programme, le candidat propose «la lutte contre la corruption, la libération de l’économie et l’encouragement de l’initiative dans l’investissement, tout en veillant au partage équitable de la richesse nationale sur les différentes catégories de la société et les régions du pays».
R. N.