Prix Assia-Djebar 2019 : les lauréats connus

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Le Grand Prix Assia-Djebar du roman, décerné pour la cinquième année consécutive, a été attribué jeudi à Alger à trois lauréats pour leurs œuvres littéraires en Arabe, en Tamazight et en Français.

En langue française le Grand Prix Assia-Djebar est revenu à Lynda Chouiten pour son deuxième roman «Une valse» publié chez Casbah, à Khiri Belkhir pour «Noubouate Rayka» paru aux éditions El Khayal pour l’Arabe, alors que le prix pour le roman en Tamazight a été décerné Djamel Laceb auteur de «Nna Rni».

Ce prestigieux prix récompensant la production littéraire annuelle a été remis lors d’une cérémonie organisée au Palais de la culture Moufdi-Zakaria en présence du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabehi et des membres du gouvernement.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, Hassane Rabehi a exprimé «l’espoir fondé sur les participants à ce concours national pour continuer à enrichir le roman algérien et à inspirer le lecteur en marquant de leur empreinte le temps et le lieu».

Il a estimé que ce prix se voulait «un prolongement» de l’existence de cette romancière exceptionnelle, à travers des générations successives de plumes, hommes et femmes et dans toutes les langues dans lequel il est décliné». Evoquant la mémoire de l’auteure et académicienne Assia Djebar, le ministre a rendu hommage à un nom qui «rappelle la valeur de la littérature (…) et son influence positive sur la société».

Pour sa part, la présidente du jury, l’écrivaine et universitaire Aïcha Kassoul, a salué «la qualité des ouvrages en compétition» et appelé les maisons d’éditions «à relever leurs critères de qualité et à redoubler d’effort en matière de présentation» du livre qui doit également «être un bel objet qui permet de rêver et s’instruire».

Elle regrette également que «certains textes proposés n’ont pas été revus et révisés comme il se doit». Interrogée par la presse sur les raisons de l’absence des trois lauréats à la cérémonie, Aïcha Kassoul l’a justifiée par l’inexistence d’une short liste, souhaitant qu’à l’avenir les organisateurs du prix publient une liste restreinte des nominés à ce «prestigieux» prix.

Institué en 2015 par l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (Anep) et l’Entreprise nationale des arts graphiques (Enag), le Grand Prix Assia-Djebar du roman récompense les meilleures œuvres littéraires en langue arabe, amazighe et française. En 2018, le prix est allé à Nahed Boukhalfa, Mhenni Khalifi et Ryad Girod.
R. C.