Tebboune explique les raisons du non recours au FMI

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Abdelmadjid Tebboune a, une fois de plus, écarté le recours à l’endettement extérieur, et a refusé tout prêt du Fonds monétaire international.
Pour le président de la République, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision publique française, France24, aujourd’hui vendredi 04/07, deux raisons essentielles plaident son option de non recours à l’endettement extérieurs et à l’aide du Fonds monétaire international (FMI).
Primo : la situation financière de l’Algérie actuelle n’a rien avoir avec celle des années 90 où le pays était en cessation de paiement, chose qui avait nécessité le recours à l’aide du FMI a-t-il dit.
Une telle option est aujourd’hui totalement exclue a tranché le président Tebboune, expliquant que l’Algérie possède aujourd’hui des réserves de change, qui ne sont pas énormes certes, a-t-il dit, mais elles permettent au pays de se maintenir à l’abri d’une crise pendant au moins une à deux années. A cela, le président Tebboune a fait valoir un autre argument pour conforter sa thèse de non recours à l’endettement extérieur, à savoir, l’existence d’une forte production locale, qui était insignifiante durant les années 90.
A titre illustratif, l’Algérie a produit en 2019 dans le secteur de l’agriculture, l’équivalent de 19 milliards de dollars a-t-il fait savoir.
En résumé, les réserves de change de l’Algérie et la forte production locale dans certains secteurs constituent des atouts majeurs qui permettent à l’Algérie de passer le cap de cette crise et de se mettre à l’abri d’un recours à l’endettement extérieur et d’aller taper à la porte du FMI.

Hacène Nait Amara